On (partir) de nuit, l'heure où l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on (suivre) l'autoroute
Ensuite on (perdre) tous les nord

On (laisser) nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens que l'on voie vivre comme s'ils ignorent
Qu'un jour il (falloir) mourir

Et qui se font surprendre au soir

Oh belle, on (aller)
On (partir) toi et moi, où?, je sais pas
Y a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles nous mènent
Oh belle, on (aller) , on (suivre) les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, on (chercher) encore

On n'échappe à rien pas même à ses fuites
Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant obéi, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore

On (prendre) les froids, les brûlures en face
On (interdire) les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous a volé nos douleurs
La vérité nous (faire) plus peur

Oh belle, on (aller)
On (partir) toi et moi, où?, je sais pas
Y a que des routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu (voir)
On (suivre) les étoiles et les chercheurs d'or
On (s'arrêter) jamais dans les ports

Belle, on (aller)
Et l'ombre ne nous (rattraper) peut-être pas
On ne (changer) pas le monde
Mais il nous (changer) pas
Ma belle, tiens mon bras
On (être) des milliers dans ce cas, tu (voir)
Et même si tout est joué d'avance, on (aller) , on (aller)

Même si tout est joué d'avance
A côté de moi,
Tu sais y a que les routes qui sont belles
Et crois-moi, on (partir) , tu (voir)
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on (partir)
Si tu me crois, belle
Un jour

On ira - Jean-Jacques Goldman